Raisons principales
Une réflexion longtemps mûrie
Il ressort très nettement que les familles appartenant à cette première tendance ont longuement mûri leur décision.
- C’était le fruit d’une réflexion sur plusieurs années.
- Cela nous a paru un choix raisonnable.
Ils ont lu, suivi des documentaires, et ont observé chez leurs enfants en bas âge leurs capacités innées à absorber le savoir.
- Nous désirons préserver la soif d’apprendre de nos enfants, celle qui les pousse à marcher, à parler, celle-là même qui un jour leur permettra d’apprendre l’allemand avec passion.
Ils se sont souvent intéressés à des pédagogies alternatives, n’hésitant pas à se former par la lecture ou la pratique.
- Montessori, Gattegno, Holt, Steiner, Bateson, Freinet, Alvarez.
Et ils sont bien renseignés quant aux récentes recherches scientifiques validant ce type de pédagogies et soutenues par les neurosciences.
- Avec la découverte de bases scientifiques solides, qui montrent que l’apprentissage est un processus intrinsèque, il était difficile de nous imaginer amener notre fille dans un cursus qui ne tienne que peu compte de ces résultats de recherche.
- Il nous tient à cœur que nos enfants puissent développer un savoir-être autant qu’un savoir-faire. Ils doivent maintenir leur confiance en leur capacité d’apprendre et d’entreprendre. La compétitivité et la pression de la réussite en milieu scolaire nous semblent plutôt un obstacle.
Un choix éducatif
Les familles qui ont fait ce choix d’instruction montrent aussi un grand souci de permettre à leurs enfants d’accéder à un enseignement personnalisé qui permet d’avancer rapidement dans certains domaines et prendre le temps nécessaire dans d’autres pour assurer des connaissances durables.
- On peut offrir un cadre pédagogique individualisé et vraiment adapté à chaque enfant. C’est facile quand il n’y a qu’une fratrie. On voit vite ce qui fonctionne ou pas et comment adapter les activités pour les optimiser en fonction de la manière d’apprendre.
Mais les parents cherchent avant tout à offrir du temps aux enfants et respecter leurs rythmes naturels, leur sommeil, leurs besoins de mouvement, leur âge et la possibilité de jouer longuement sans être interrompus. Ainsi commence parfois une première année d’instruction hors établissement scolaire. L’enfant est trop petit pour intégrer une classe à 4 ans. On poursuit alors simplement la vie en y intégrant les premiers apprentissages. L’école à la maison devient une évidence.
- Nos enfants ont le temps. Le temps d’être des enfants, de prendre le temps de jouer et de découvrir le monde avec leurs yeux d’enfants et un minimum de contraintes horaires.
- Nous souhaitions offrir la liberté et le temps de jeux, d’expérimentation, la joie des apprentissages loin de la compétitivité, des notes et de la pression.
Certains aspect du cadre scolaire normatif classique sont parfois remis en question, essentiellement autour de la pertinence des classes d’âges identiques, de la compétition, des notes, parfois de la pédagogie ou des programmes…, principalement en regard des observations issues des neurosciences.
- Nous ne sommes pas convaincus par le fonctionnement actuel du système scolaire, dans la mesure où il n’a pas les moyens de respecter le rythme de l’enfant dans ses apprentissages ni de lui offrir un enseignement adapté à ses modes d’apprentissage. L’esprit de compétition ne fait pas partie de nos valeurs, et il nous semble presque inévitable du moment que les enfants sont classés par âge, et que les objectifs sont les mêmes pour tous à la fin de l’année, ceci soutenu par une uniformité des exercices pour toute la classe, et éventuellement un système d’évaluation ; la comparaison entre les enfants semble inévitable.
- Nous préférons également ne pas séparer les enfants par âge.
- Les notes ne doivent pas être le but ultime.
La socialisation
Finalement, et de façon assez inattendue, la qualité de la socialisation des enfants I’instruction à domicile constitue l’une des raisons principales du choix de ce mode d’instruction pour les parents.
- Nous sentions au plus profond de nous-mêmes que nos enfants se socialiseraient mieux dans un univers socialement riche.
- J’avais envie de lui offrir un environnement riche en rencontres, partages, en découvertes, mais comment y arriver dans une société où tout est organisé autour de l’école ?
Conclusion
Les familles qui ont fait le pari de l’IEF dès le début démontrent leur souhait de faire de l’instruction de leurs enfants un véritable projet éducatif familial, impliquant autant les adultes que les enfants. Ce projet implique un engagement intense.
- L’école à la maison a été un grand facteur d’évolution pour nous. En nous confrontant à nos responsabilités de parents et au système de vie communautaire qu’elle impliquait, elle nous a questionné très profondément sur nos priorités, le sens que nous avions envie de donner à notre vie, les besoins de chacun, la recherche de solutions concertées, la qualité de notre écoute, notre mode de résolution des conflits, la gestion de nos besoins économique.
- Pour nous parents, l’IEF est aussi un plaisir et un prétexte pour nous cultiver. Comme nous ne sommes pas pressés par le temps, nous pouvoir à loisir chercher les réponses aux questions posées par notre fille, s’il s’avère que nous en ignorions la réponse. Nous avons ainsi enrichi nos connaissances sur les oiseaux du Léman, ceux Atlantique et toutes sortes de domaines qui l’intéressent.