Niveau de formation
NOTRE PROPOSITION : IEL-VD demande que le niveau de formation soit porté au dossier de demande d’autorisation à titre informatif.
Si le principe d’autorisation devait néanmoins prévaloir, IEL-VD demande que le niveau de formation secondaire II ainsi qu’un titre jugé équivalent soient inscrits dans la loi et non uniquement dans le règlement d’application, et que la personne en charge d’au moins la moitié de l’instruction puisse faire valoir une expérience professionnelle en qualité de “titre jugé équivalent à un diplôme du secondaire II”. Cette expérience devra être détaillée dans un dossier de candidature adressé au département comme cela se fait notamment dans les procédures d’admission des hautes écoles et universités.
Texte d’origine :
Art. 9a al. 1 lettre b chiffre 2 : une personne est en charge d’au moins la moitié de l’instruction et a un niveau de formation suffisant tel que défini dans le règlement ;
Faut-il être prof ?
Aujourd’hui on sait que le niveau de formation n’a pas d’influence notable sur l’instruction à domicile, car cette forme d’instruction ne se base pas sur les même principes que l’instruction classique (voir l’article : Faut-il être prof ?)
Par ailleurs, les parents vaudois bénéficient d’un large réseau de soutien. Il devient dès lors impossible de se baser sur l’unique examen des compétences d’un adulte, alors que l’enfant est souvent instruit par un ensemble d’adultes qui sont soit des professionnels instruisant leurs propres enfants à domicile, soit des structures extérieures (organismes de formation parascolaires, écoles privées prévoyant des admissions à la carte, écoles de langues, de musique, de sport, de danse, de théâtre, de dessin, structures de soutien scolaire, cours privés, cours et professeurs à distance, etc). Les compétences d’un parent instruisant à domicile sont peu corrélées à son niveau d’instruction (pour les qualités nécessaires à la réussite de l’instruction en famille).
Le point de vue d’une enseignante.
Conséquences sur les familles
Faudra-t-il changer d’emploi ? Les enfants paient les conséquences.
Quid des diplômes étrangers ? (vidéo 1⁄2)