Les jours off
Dans l’IEF, il est primordial de s’accorder le droit de lâcher du lest, et ne pas insister sur le programme qu’on avait peut-être prévu. Les enfants ne se construisent pas en un jour, et par conséquent, on ne détruit pas sa future carrière de son enfant en tolérant un jour sans programme — un jour off.
N’oubliez pas que les enfants instruits à domicile disposent de 365 jours d’étude, contre 186 à l’école. C’est donc 179 jours dont disposent les enfants IEF en plus. Vous avez le droit de faire un break !
Si la situation persiste
Si la situation devient, il y a peut-être lieu de chercher à comprendre ce qui ne va pas :
- Vos attentes sont peut-être trop élevés par rapport à l’âge ou les capacités de l’enfant ?
- Vous mettez la barre trop haut pour vous même (travail, instruction des enfants, et une maison parfaite).
On n’est pas obligé de tout assumer tout seul. Il est parfois possible de trouver de l’aide ou troquer une prise en charge de vos enfants avec d’autres familles — que ce soit pour une garde d’enfants, ou aussi pour accompagner des apprentissages.
Trouvez de l’aide
- en discutant avec d’autres familles sur le Forum IEF Suisse Romande
- en contactant les personnes ressources d’IEL : voir ci-dessous SOS — j’ai besoin de parler à quelqu’un
- en se rapprochant d’un lieu ressource
- en réajustant votre démarche pédagogique
- en lâchant prise
- en réaménageant les horaires qui au départ nous semblaient idéaux, mais qui ne correspondent pas finalement aux besoins de la famille,
- en faisant appel à vos proches pour vous accorder des moments de pause
J’ai besoin de parler à quelqu’un
- Debora Lutolf vous répondra volontiers : 079 957 44 29
- Par email : info@iel-vd.ch : on répond vite ;-)
Service de conciliation (réservé aux membres)
Groupe des enfants à besoins spécifiques — GEBS (réservé aux membres)
Ecrire à : Direction générale de l’enseignement obligatoire et de la pédagogie spécialisée : Les Bons Offices
Rue de la Barre 8
1014 Lausanne
Quelques situations
Quoi de plus naturel ?
Le jeu est la base de l’apprentissage — et peut-être même la base de la morale (d’après Piaget). Pour l’enfant, le jeu c’est un travail — il n’y qu’à voir le sérieux avec lequel il l’entreprend.
Néanmoins il y a des contraintes externes — et il s’agit de trouver un moyen de concilier les deux. Selon l’âge de l’enfant, on peut très bien le lui expliquer. Et on peut très bien négocier. “Ecoute, tu sais bien qu’on doit montrer que tu fais de l’écriture, alors on va faire 15 minutes de ça, puis tu peux jouer 2 heures, OK ?”
Pensez aussi à remettre en question votre pratique pédagogique. Les approches très scolaires sont souvent la source d’échecs.
A suivre…