Nos dernières actualités

Un régime d'autorisation ? Quelle autre solution ?

Publié le 19 novembre 2024

97% des familles s'opposent au régime d'autorisation. IEL-VD propose de sortir des tensions avec un régime déclaratif plus restrictif. Lire la suite

Science et sociologie : tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur l'IEF.

Publié le 18 novembre 2024

Vue d'ensemble de la recherche scientifique. Lire la suite

Conférence de presse

Publié le 17 novembre 2024

La révision de la Loi sur l’enseignement privé qui s’ouvre en novembre 2024 met-elle l’enfant au centre de ses préoccupations ? Lire la suite

Publication du projet de révision de la loi sur l'instruction à domicile

Publié le 20 août 2024

Publication du projet de révision de la loi sur l'instruction à domicile : un projet plus restrictif. Lire la suite

BBQ IEF - spécial mamans !

Publié le 09 août 2024

16 août 2024. Ce soir: BBQ pour les mamans IEF SANS LES ENFANTS. Chacune amène de quoi se nourrir. Un feu sera mis à disposition. Lire la suite

Comme des invitées de marque

En bref

Comme des « invitées de marque », les enfants de Léandre Bergeron grandissent et apprennent librement, dans la campagne de l’Abitibi, au nord de Montréal.

Description

À la fois témoignage et essai sur l’éducation, ce livre est, depuis 15 ans, une source d’inspiration pour de nombreux parents qui veulent accompagner leurs enfants dans le respect de leur singularité et de leur liberté. Léandre Bergeron nous montre comme cette attitude parentale de sollicitude envers ses enfants peut être source de joie et d’émerveillement.

Dans une langue savoureuse, l’auteur décrit le quotidien avec ces adolescentes qui ne sont pas allées à l’école et qui n’ont pas été « éduquées ». Et pourtant, elles lisent, écrivent, travaillent, discutent, interagissent avec des gens de tous âges, avec enthousiasme, bienveillance et sens des responsabilités. 

Des extraits : 

« Cette obsession à vouloir instruire nos enfants le plus tôt possible est une interférence dans la relation parent-enfant, une atteinte très grave à la symbiose. L’idée que le parent se fait de l’enfant, l’image qu’il a de lui, est un écran entre les deux. Pour le parent, l’enfant n’en sait toujours pas assez. Chez l’enfant s’installe le sentiment qu’il n’est jamais à la hauteur, qu’il est un objet inadéquat. »

« Se déscolariser est un long processus, surtout parce que la scolarisation pénètre et imprègne tellement tous les cerveaux que ça nous prend longtemps avant de comprendre ce que peut être un cerveau déscolarisé. Et il n’y en a pas beaucoup autour. Même nos analphabètes sont scolarisés parce qu’ils ont intégrés dans leur cerveau leur scolarité ratée comme un échec. Tous nos décrocheurs et écoeurés-de‑l’école sont bien scolarisés parce qu’ils vivent leur non-conformité comme une faute, comme un péché. L’école imprègne tous les cerveaux dits civilisés comme jadis l’Église pénétrait les moindres recoins de l’âme des catholiques entre autres. Hors de l’Eglise, point de salut. Aujourd’hui, hors de l’école, point de salut. »

Editeur
Le Hêtre Myriadis